Le cabinet De Gaulle Fleurance & Associés
Le cabinet De Gaulle Fleurance & Associés (DGFLA) est créé le 15 octobre 2001 par six associés parmi lesquels figurent Louis de Gaulle et Henri-Nicolas Fleurance, qui incarnent toujours aujourd’hui le leadership au sein du cabinet. En 2020, le cabinet compte plus de 170 collaborateurs inscrits au sein de douze barreaux à travers le monde (au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Irlande, en Belgique, au Luxembourg, au Canada, en Chine, en Tunisie ou au Liban). Le cabinet De Gaulle Fleurance & Associés est composé de plus de la moitié de femmes puisque le taux de féminisation se situe autour de 60 %.
Le cabinet est surtout spécialisé dans le monde du droit des affaires. Lorsqu’ils recrutent leurs associés, Louis de Gaulle et Henri-Nicolas Fleurance préfèrent qu’ils aient une maîtrise transversale du droit plutôt qu’une compétence spécifique : la compétence dans un domaine-clé est moins importante qu’une maîtrise généraliste du monde du droit.
L’Afrique et le Moyen-Orient sont les deux zones particulièrement ciblées par le cabinet qui ne souhaite pas pour autant ouvrir de bureaux à l’étranger, ce qui représenterait un investissement inutile, selon les fondateurs. Il n’existe qu’un seul bureau en dehors de l’Hexagone, il est situé à Bruxelles, établi pour répondre à une exigence de proximité avec les institutions européennes installées dans la capitale belge.
Affaires emblématiques et clients célèbres :
Le cabinet est très actif au sein du triangle France-Afrique-Moyen Orient. L’un des fondateurs aime citer en exemple de ces échanges, l’émission d’un « sukuk », emprunt obligataire en finance islamique, à destination du Togo qui en bénéficia pour la première fois de son histoire. Dans cette négociation, DGFLA joua un rôle décisif d’intermédiaire entre le gouvernement du Togo et la Banque islamique de développement. DGFLA s’est taillé la réputation d’être un spécialiste en mécanismes de finance islamique et intervient souvent dans les négociations concernant le financement de projet d’infrastructures en Afrique grâce à des investissements émiratis.
En Afrique, on retrouve aussi le cabinet parisien dans l’accompagnement d’un projet hôtelier de grande ampleur à Abidjan (Côte d’Ivoire) ou dans la mise en place d’une ligne de production de ciment (Cameroun.) Au Moyen-Orient, DGFLA travaille aussi à la création d’une zone franche en Iran pour le transport de pétrole.
En France, il est très présent dans le secteur des énergies renouvelable, un domaine dans lequel il souhaite s’investir durablement afin d’anticiper les problématiques environnementales. Dans ce contexte, le cabinet vient de finaliser deux dossiers en mars 2020. En effet, il a suivi l’investisseur britannique John Laing Group PLC lors d’une cession de trois projets éoliens en France, pour une transaction d’une valeur de 30 millions d’euros. Il a également accompagné l’association Sol Solidaire, dont il est un membre fondateur, afin qu’elle puisse bénéficier de la reconnaissance d’intérêt général et ainsi profiter du mécénat pour mener des projets environnementaux.
En moins de vingt ans d’activité, le cabinet DGFLA a su se positionner parmi les références dans le monde du droit des affaires. On retrouve ainsi de nombreux avocats du cabinet interrogés par les médias nationaux afin de répondre à des questions de droit.