Thierry Herzog
L’avocat Thierry Herzog
[blockquote]Une victoire de la justice, avant d’être une victoire d’un homme.[/blockquote]
Thierry Herzog est né en octobre 1955 à Paris. Issu d’un milieu aisé, mais sans relations particulières dans les milieux juridiques, il décide très tôt de faire du droit. Il devient avocat en 1979 ; rapidement, il rejoint le cabinet de Jean -Louis Pelletier, “un avocat qui compte”.
Ami de toujours de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog restera avocat quand le premier choisira de s’engager en politique. Ils auront l’occasion de travailler ensemble et ne laisseront jamais cette amitié de coté.
En 1981 Thierry Herzog est placé en garde à vue : l’un de ses clients, Philippe Maurice, condamné à mort, avait tiré sur un surveillant et tenté de s’échapper. L’avocat est soupçonné d’avoir fait rentrer l’arme.
Affaires emblématiques & clients célèbres de Thierry Herzog
Philippe Maurice sera le premier gracié lors de l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981. Thierry Herzog commence par défendre quelques grands noms de la pègre en tant qu’avocat pénaliste. A la fin des années 1990, il pose un premier pas dans les milieux politiques en défendant le couple Tibéri, d’abord pour leur fils, puis pour la mère, Xavière Tiberi. Il suivra le couple tout au long de leurs différents démêlés judiciaires, jusqu’en 2009 pour le procès des faux électeurs du cinquième arrondissement.
Médiatiquement, Thierry Herzog est surtout connu pour être l’avocat du président. Il interviendra en 2010 pour faire interdire les poupées Vaudou du président de la République de l’époque, et le défendra notamment dans les affaires Bettencourt et Clearstream.
Anecdotes
Thierry Herzog avait sa carte au RPR, “par pure conviction”.
Interrogé sur sa relation avec des clients de la pègre, il aurait répondu : “La tentation est grande, mais si tu acceptes une montre en guise d’honoraires, tu n’es plus avocat”.
Distinctions
En 2009, il est promu au grade d’officier de la légion d’honneur par le président de la République, Nicolas Sarkozy.