Olivier Metzner
L’avocat Olivier Metzner
[blockquote]Sentir le bon moment pour faire évoluer un dossier, c’est le secret de fabrication.[/blockquote]
Olivier Metzner est né le 22 novembre 1949 à Champ-Haut, en Basse-Normandie et retrouvé mort le 17 mars 2012 au large de son île privée dans le golfe du Morbihan. Issu d’une famille modeste il poursuit des études qu’il qualifie de chaotiques (il avoue lui-même avoir été un cancre, et n’a obtenu son bac qu’à l’age de 21 ans) à la faculté de Caen. Il s’inscrit au barreau de Paris en 1975 et, refusant toute collaboration, il ouvre son propre cabinet la même année. Parmis ses premier clients, un braqueur lui assure par la suite une clientèle de membres du crime organisé.
Il ne s’arrêtera pas là. Sa force de travail et sa maîtrise technique des dossiers lui permettront rapidement d’attirer l’oeil des plus grands.
Affaires emblématiques & clients célèbres d’Olivier Metzner
En 1977, il commencera à faire parler de lui en permettant à un violeur et tueur en série (« l’étrangleur des parkings ») d’échapper à la peine de mort.
Depuis, on ne comptait plus les clients célèbres d’Olivier Metzner. Avocat des grands patrons et des grands noms, il était associé à quelques-unes des plus importantes affaires médiatiques de ces 15 dernières années. En 1996, il choisira de défendre 23 scientologues, dont le responsable de la secte Jean Jacques Mazier, lors du fameux procès de Lyon. Trois ans plus tard, il sera l’avocat de Jacques Crozemarie, fondateur de la prestigieuse association pour la recherche sur le cancer (ARC), accusé de détournement de fonds. En 2004, il défendra Bertrand Cantat, accusé d’avoir assassiné sa compagne, Marie Trintignant.
Récemment, Olivier Metzner avait accumulé les procès politico-médiatiques. Il fut notamment l’avocat de Dominique de Villepin, de Françoise Bettencourt-Meyers ou encore de Jérôme Kerviel. Fin 2012, il est l’avocat de la Guinée Equatoriale dans l’affaire dite des “biens mal acquis”.
Anecdotes
Passionné de voile, Olivier Metzner aurait renoncé à la course autour du monde à bord du Pen Duick d’Eric Tabarly pour s’inscrire au barreau de Paris.
En 2010, il achète l’île de Boëdic pour 2,5 millions d’euros. Il décide de la revendre en 2012 en précisant « j’ai un autre projet qui m’intéresse plus, je suis un homme de projets ».
Distinctions