Isabelle Terrin
Isabelle Terrin est une avocate inscrite au barreau de Marseille depuis 1991. D’abord avocate pénaliste, elle s’est très vite spécialisée dans la défense des animaux victimes de violences et d’actes de cruauté.
Fille unique élevée par sa grand-mère, l’avocate développe très tôt un amour pour les animaux. Isabelle Terrin entame par la suite des études de droit et se spécialise, une fois devenue avocate, en droit pénal.
Elle défend alors avec passion les causes humaines qui la touchent profondément avant de se rendre compte qu’elle souhaite défendre des « êtres totalement innocents »: les animaux.
En entamant la défense de la cause animale, Isabelle Terrin compte non seulement sensibiliser les esprits mais également faire jurisprudence. Elle espère permettre à la Justice d’étendre les protections et les droits relatifs aux animaux. Pour l’avocate, les peines prononcées contre les coupables sont encore trop insuffisantes. Au cours de ces différentes procédures, Isabelle Terrin s’est révoltée des sanctions dérisoires contre les propriétaires ou responsables d’animaux morts dans des conditions cruelles – 75 jours amende à 10€ – ou encore un simple rappel à la loi.
Affaires emblématiques & clients célèbres d’Isabelle Terrin
Isabelle Terrin, très sensible à la défense de la cause animale, en a fait un engagement personnel et professionnel. L’affaire emblématique qui lui a permis de se faire un nom dans le domaine de la défense animale est celle du chat prénommé Chevelu. En 2017, l’animal errant avait été martyrisé puis tué par un homme à Draguignan.
D’abord placé en garde à vue pendant 36 heures, le coupable a finalement reconnu les faits puis a été remis en liberté, alors qu’il était en état de récidive pour avoir abandonné son chien et l’avoir laissé mourir de faim enfermé dans la maison. Isabelle Terrin s’est alors saisie de l’affaire. L’avocate phocéenne a œuvré pour que les violences et actes de cruauté sur les animaux ne soient pas banalisés et légitimés. Dans cette affaire, l’avocate du président de l’association Les amis des chats de Draguignan qui a porté plainte au nom de Chevelu, a voulu marquer les esprits. Elle s’est donc rendue au tribunal avec 3500 lettres et pétitions concernant les maltraitances faites sur les animaux. Elle a fini par obtenir la condamnation du meurtrier de Chevelu. S’en sont suivies plusieurs affaires similaires dans lesquelles Isabelle Terrin a assuré la défense des animaux maltraités et pour certains torturés.
En août 2018, Isabelle Terrin est saisie de l’affaire du chat Mickey jeté vivant dans la poubelle d’une ville du Vaucluse.
Parmi ses clients, l’avocate marseillaise compte également le chien Fuji brûlé vif par une femme. Cette dernière a été condamnée à deux ans de prison, dont une année avec sursis. Ou encore Cookie, un chat qui a été défenestré deux fois avant de succomber à ses blessures dans la région de Bordeaux.
Isabelle Terrin a également défendu Moustache, un chaton de quelques semaines, retrouvé mourant, le crâne fendu, l’oreille brûlée et l’œil blessé près de Marly-le-Roi dans les Yvelines. Depuis l’affaire du chat Chevelu, l’avocate a donc décidé d’informer le public des évolutions judiciaires de toutes ses affaires. Elle a notamment dédié une page à cela sur les réseaux sociaux.
Anecdotes
Isabelle Terrin s’était initialement rendue à deux manifestations suite à la mort du chat Chevelu, fait qui ne lui était pas arrivé depuis l’âge de quinze ans. De là est né un réel engagement et une volonté de se battre pour cette cause. Depuis, l’avocate marseillaise considère l’animal comme son véritable et seul client, plus que son maître. Elle s’investit alors dans un devoir de mémoire.
Isabelle Terrin est toujours accompagnée de son chien Icko. Agressé il y a peu par un chien plus gros que lui, Icko a frôlé la mort et inspiré sa propriétaire pour ses plaidoiries en faveur des animaux maltraités.
Récompenses
Isabelle Terrin a pu obtenir une condamnation unique dans toute l’histoire des condamnations. Dans l’affaire Chevelu, elle a obtenu la condamnation de son meurtrier à six mois de prison ferme assortie d’un mandat de dépôt à la barre (menottes à la barre). D’ordinaire réservé aux affaires d’agression sur mineur ou de drogues, infractions à caractère bien plus sérieux en termes de répression, le mandat de dépôt à la barre d’un récidiviste de violences et actes de cruauté sur animaux est une mesure forte et un jugement exceptionnel. Ce qui marque une avancée pour la cause animale et ouvre la voie à plus de justice pour les animaux.
Dossiers associés
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