Daniel Soulez Larivière
Daniel Soulez Larivière est un avocat français né en 1942 et inscrit au barreau de Paris depuis 1965. Spécialiste du droit pénal et du droit des affaires, il est un avocat reconnu et médiatisé.
Biographie :
Daniel Soulez Larivière naît le 19 mars 1942 à Angers, issu d’une famille de notables du Maine-et-Loire. Son père, Furcy Soulez, est président de la chambre de commerce du Maine-et-Loire de 1958 à 1965. Lorsqu’il a 16 ans, Daniel Soulez Larivière obtient une bourse et part aux États-Unis afin d’y réaliser une année d’études secondaires.
À son retour en France, il étudie en faculté de droit à Paris et obtient un diplôme d’études supérieures en droit public ainsi qu’un diplôme en institut d’études politiques (IEP). Le 24 novembre 1965, il prête serment d’avocat et s’inscrit dans la foulée au barreau de Paris.
Très vite, il se tourne vers la politique en intégrant le cabinet d’Edgard Pisani, ministre des équipements, du logement et des transports sous la seconde présidence De Gaulle entre 1966 et 1967. Chargé de la communication du ministre mais aussi d’une étude sur les problèmes d’urbanisme, il quitte finalement rapidement la politique pour se consacrer à son métier d’avocat.
En 1969, il crée le cabinet Soulez Larivière et devient au cours des années suivantes un acteur incontournable du droit pénal. Il est aujourd’hui très sollicité médiatiquement et intervient régulièrement pour donner son point de vue sur des affaires en cours ou commenter la vie de la magistrature en France.
Affaires emblématiques et clients célèbres :
En créant son propre cabinet dès ses 27 ans, Daniel Soulez Larivière affiche ses ambitions professionnelles. Lors de ses jeunes années d’avocat, il est commis d’office sur de nombreuses affaires concernant des dossiers d’espionnage. Cette spécialisation le conduit à devenir une référence en la matière et en 1985, il est nommé sur l’affaire du Rainbow Warrior où il doit défendre l’État français ainsi que deux agents d’espionnage français incriminés sur le territoire de Nouvelle-Zélande.
C’est dans les années 1980 qu’il se fait un nom, étant aussi impliqué pour défendre les intérêts de la direction générale de l’aviation civile, notamment pour réussir à innocenter les agents impliqués dans des crashs aériens. Les grands accidents, Daniel Soulez Larivière les connaît et il est souvent impliqué dans les procès découlant des grands événements médiatiques. Il est ainsi présent sur l’accident du stade Furiani à Bastia en 1992, le naufrage du pétrolier Erika en 1999, le crash du Concorde en 2000 ou encore l’explosion de l’usine AZF en 2001.
Dans le même temps, il s’investit du côté institutionnel et politique sans s’engager sous une étiquette mais pour proposer des réformes, que ce soit pour les professions de la magistrature ou pour la Constitution. Élu au conseil de l’Ordre en 1988, il profite de ses trois années au sein de l’organisation pour rédiger un rapport au bâtonnier qui préconise de faire fusionner les professions d’avocat et de conseil juridique. Quatre ans plus tard, en 1992, il fait partie de la commission Vedel qui est chargée de travailler sur la réforme de la Constitution. De même, en 2002, il est de la commission Avril, qui doit créer un nouveau statut pénal pour le chef de l’État.
Anecdotes :
Son fils, Hadrien Soulez Larivière, est un réalisateur et scénariste qui travaille sur des projets de films et de films d’animation pour le cinéma et la télévision.
Il fait partie du club des Juristes, un cercle de réflexion créé en 2007 et présidé par l’ancien premier ministre socialiste, Bernard Cazeneuve.
Récompenses :
- Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur en 2003
- Officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur en 2016
- Prix Biguet de l’Académie française en 2007 pour l’essai Le temps des victimes, coécrit avec Caroline Eliacheff
Dossiers associés :
- Droit pénal
- Droit des affaires