Benoît Chabert
Me Benoît Chabert est un avocat spécialisé en droit pénal.
Il est avocat à la Cour depuis 2001, et chargé d’enseignement à l’école de formation du Barreau depuis 14 ans en droit pénal et procédure pénale.
Diplômé de l’université Panthéon Assas (Paris II), Me Chabert a exercé pendant une dizaine d’années comme avocat associé auprès de différents cabinets : SCP Sialelli, Urbino-Soulier, Charlemagne et associés, ainsi qu’auprès du Barreau de Paris.
Il est membre de la confédération nationale des avocats depuis 22 ans. Il a y exercé successivement les fonctions de président de la section parisienne (1992 à 1995), secrétaire général (1994 à 1995), vice-président (2006 à 2010). Il est aujourd’hui président de la commission pénale.
Que ce soit en tant que représentant de l’État ou en qualité d’avocat de la Défense, Me Benoît Chabert s’est illustré dans de nombreux procès politico-médiatiques.
Affaires emblématiques & clients célèbres
Me Benoît Chabert représentait l’État lors du procès en appel d’Yvan Colonna en mars 2009 devant la cour d’assises spéciale de Paris, après sa condamnation fin 2007 à perpétuité pour l’assassinat du préfet Erignac en février 1998. Lors de ce procès, l’accusé et sa défense avaient choisi de quitter le procès pour protester contre le refus d’organiser une reconstitution. Me Chabert avait alors fustigé la « ridicule lâcheté » de ses hommes et vu dans ce départ un aveu de culpabilité. A l’issue des sept semaines de procès Ivan Colonna avait écopé de la réclusion à perpétuité assortie d’une période de sûreté incompressible de 22 ans.
Me Chabert était présent lors du procès du fameux « tueur de l’est parisien » en tant que représentant d’une des parties civiles, la famille d’une des victimes. Guy Georges était accusé d’avoir violé et tué sept jeunes femmes. Trois autres victimes avaient été agressées par le tueur. « Face à ses mensonges, Guy Georges montre son vrai visage de pervers », avait alors expliqué Me Benoît Chabert à l’issue de l’audience, ajoutant qu’un pervers cherche à donner de lui une bonne image, celle de quelqu’un d’irréprochable.
Me Benoît Chabert représentait le Dr Laure-Jeanne Marie lors du dernier procès du sang contaminé qui s’est tenu le 23 septembre 2013 devant le tribunal correctionnel de Paris. Le Dr Marie, alors âgée de 92 ans, était poursuivie pour des faits datant d’octobre 1985. Alors responsable du service de transfusion de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Paris, elle avait été mise en examen pour n’avoir pas fait parvenir aux chefs des services de pédiatrie de l’hôpital St-Vincent-de-Paul la liste des enfants receveurs des produits sanguins issus d’un donneur retrouvé positif au VIH le 29 octobre 1985. La justice n’ayant pu retenir aucune charge contre elle, le Dr Marie, qui n’était pas présente au procès, a été acquittée.
Anecdotes
Me Benoît Chabert avait été interviewé par le Figaro sur le cas Tristane Banon suite à la plainte déposée par la jeune femme à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn. Il y explique toute l’importance et la difficulté de la qualification des faits. En effet précise-t-il, si l’on qualifie les faits de viol, il s’agira alors d’un crime, tandis qu’une agression sexuelle est considérée comme un délit.
Dossiers Associés
- Affaire Chirac
- Affaire Yvan Colonna
- Affaire Guy Georges
- Affaire Tapie
- Affaire Erika (marée noire)
- Affaire Qosmos (torture en Syrie)